Adopter un animal en toute conscience

Huit soigneurs salariés et près de 50 bénévoles ne sont pas de trop pour prendre soin des 160 chiens, 130 chats et 2 lapins que le refuge abrite ! Le matin, route de Dormans, c’est la tournée des soins pour les pensionnaires à quatre pattes. L’aprèsmidi, les bénévoles les promènent, les câlinent. « L’association, publique depuis un an, mène un travail remarquable, aussi bien ses soigneurs que les bénévoles très investis », explique Caroline Barre, conseillère municipale déléguée à la condition animale. « Notre soutien financier va d’ailleurs augmenter pour les animaux arrivés par la fourrière. »

Le refuge accueille des animaux abandonnés par des familles dépassées, des animaux errants non identifiés ou saisis. « Les soigneurs leur réapprennent, parfois, à recevoir des gestes affectueux, à avoir confiance », signale Stéphanie Gobancé, présidente de l’association des Amis des bêtes.

Refus possible

Avant d’adopter, il s’agit de s’assurer que l’animal sera accueilli dans les meilleures conditions. Le refuge peut d’ailleurs opposer un refus à un candidat. Avant toute adoption est programmé « un premier rendez-vous pour échanger sur les conditions de vie futures de l’animal, la composition de la famille, la présence d’autres animaux, d’une clôture… » Et Stéphanie Gobancé de détailler qu’un épagneul peut être fugueur ou qu’un staff ou un malinois (près de 50% des chiens abandonnés) a besoin de beaucoup se dépenser et jouer. Organiser un mode de garde est crucial : pension, pet sitter, proches… Cette précaution évitera les abandons, trop réguliers désormais, pas seulement l’été mais tout au long de l’année.

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=> Un article à retrouver dans le magazine Reims Attractive de juillet-août 2024