Comment circuler à l’horizon 2026 ?

Dans quelques mois, avec l’arrivée des bus à haut niveau de service, la mobilité n’aura jamais été aussi multimodale à Reims. L’occasion de repenser la manière dont on se déplace, à une époque où la voiture n’est plus forcément l’outil le plus rapide et adapté, notamment pour accéder au centre-ville. En déclinant le plan de transport urbain 2016-2026, la Ville a souhaité conserver l’accessibilité à son coeur de ville, de plus en plus attractif, tout en le pacifiant.

Évolution
Autre axe fort, l’accompagnement aux évolutions de comportement. Après avoir connu plusieurs projets d’embellissement de grande envergure, la Ville poursuit sa métamorphose en s’adaptant à ce que doit
être une ville de demain : verte, durable, la plus fraîche et agréable possible. Les mobilités douces sont donc au coeur de la stratégie globale. Sans être un conglomérat d’itinéraires obligatoires, le plan de circulation permet de trouver aisément l’axe et le mode de transport le plus adéquat. Il permet aussi de fluidifier les flux à l’échelle de la ville entière, réduire la circulation de transit…quitte à faire évoluer les comportements sur certains axes habituels.

Combinée à plusieurs travaux d’envergure engagés ou à venir, la circulation de demain démarre aujourd’hui. Elle prendra la forme d’un nouveau plan de mobilité, à l’échelle intercommunale, pour la décennie 2025-2035. Il sera détaillé durant le premier semestre prochain.

S’il s’agit de trajets qui ne nécessitent pas un arrêt dans le coeur de la ville, la rocade extérieure est faite pour vous. Cette grande boucle de contournement est principalement connectée aux axes autoroutiers périphériques à la ville. Au nord-est, l’A34, en provenance du sud des Ardennes, permet notamment d’accéder aux quartiers Epinettes et Tunisie par l’est, et aux quartiers Europe et Chemin vert au sud.
Chantier à venir en 2028, le raccordement de l’A34 au boulevard des Tondeurs complétera la boucle. Il soulagera le réseau routier de cette zone et reliera facilement cette rocade à l’autoroute. Il permet aussi d’accéder aux voies autoroutières parisiennes ou encore à l’A26, sans traverser la ville.

Pour se déplacer d’un quartier à l’autre, nul besoin de repasser dans le centre-ville, zone dense par excellence. Du boulevard des Belges au nord au boulevard d’Alsace Lorraine au sud, en passant par l’avenue d’Epernay à l’ouest ou les boulevards Pommery et Dauphinot à l’est, l’ensemble des quartiers sont quasi accessibles. Ces grands boulevards permettent de reporter les flux d’autres axes plus proches du centre-ville comme le sont les boulevards Lundy et de la Paix. Dernier élément manquant, une voie de raccordement entre la rue Léon Faucher et le boulevard Dauphinot parachèvera l’ensemble. Ce projet est envisagé à l’horizon 2028.

Pour faciliter les entrées depuis la voie Taittinger et les sorti es, l’échangeur Reims-Centre sera créé à l’horizon fi n 2025. Il permettra d’accéder rapidement, depuis le centre, à l’ouest de la ville et notamment, à l’axe Tinqueux-avenue d’Epernay. Côté praticité d’accès, la voiture sera concurrencée par les deux futures lignes de BHNS. Ces deux lignes traverseront notamment l’axe historique de la voie des Sacres,  actuellement en travaux pour accueillir à la rentrée 2025 ces bus plus fréquents et plus rapides. L’ensemble des lignes de bus traversera le centre-ville, avec des arrêts clés à la gare et dans l’hypercentre. Ajoutées aux mobilités douces, l’ensemble de ces modalités visent à promouvoir un centre-ville plus apaisé.