Exposition virtuelle "Reims dans la Guerre 1914-1918"
Les années 1914 à 1918 à Reims explorées et expliquées à l'aide de textes et d'images de documents provenant des Archives municipales de Reims (fonds…
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Du 3 septembre 1914 au 20 décembre 1916, Alfred Wolff, maître-tailleur spécialisé dans l'habillement militaire, raconte son parcours et ses journées en tant qu' agent auxiliaire de la police municipale. Affecté au commissariat du 2ème arrondissement (Cérès), il se retrouve planton-cycliste et auxiliaire au secrétariat. Il quitte Reims le 25 octobre 1914 pour Chatelaudren (Côtes du Nord), mais reprend son service à Reims le 6 novembre 1915.
Une présentation du fonctionnement et de l'activité de l'hôpital civil (établi dans l'abbaye de Saint-Remi) en 2 parties ; du 1er janvier au 1er août et du 1er août au 31 décembre 1914. Madame Luigi concourt à la formation d'infirmières bénévoles avec la Croix-Rouge dès le début du mois de septembre 1914 et dirige l'activité administrative de l'hôpital.
La vie vécue par Louise dans le quartier Sainte-Anne, enfant à Reims pendant la guerre 1914-1918. Ces souvenirs ont été rédigés en 1983. Ce document est une transcription de la version originale.
Document familial issu de la famille Dupuis-Pérardel-Lescaillon. Marie-Thérèse Pérardel, femme d'André Pérardel, est la fille de Paul Dupuis. Ce témoignage concerne la période du 1er septembre au 21 novembre 1914.
Un témoignage très émouvant sur les mois d'août et de septembre 1914 par une religieuse au milieu de l'horreur.
Négociant en vins de champagne 39 rue du Barbatre, il relate les évènements qui se sont déroulés à Reims entre le 4 septembre et le 9 octobre 1914.
Il décrit dans cette lettre le bombardement du 17 février 1915 mais surtout celui de la nuit du 1er au 2 mars 1915 à Reims, encore sous le choc.
Brigadier fourrier au 4e régiment de hussards 1re brigade légère 4e division de cavalerie, entre le 27 janvier 1915 et le 16 juillet 1919. Outre la desription des mouvements de son régiment, il fournit de nombreux détails sur la logistique (ravitaillement, armement, matériel,...).
Comptable en l'étude de Maître Mandron, située rue Henri IV/boulevard Désaubeau. Il assure pendant la guerre la garde de cette étude, y logeant parfois, sa propre maison se situant 77 boulevard Jamin. Marié à Fernande, il deux filles, Georgette et Germaine, et un fils, Georges, qui sera tué à la guerre.Il tient minutieusement à jour ce carnet y notant tout ce qui se passe à Reims au quotidien : tirs, bombardements, bruits de canonnade ou absence de toute action, lieux des points de chute des obus, marmites et autres shrapnells, victimes et dégats, temps qu'il fait, arrivée et départ de troupes, survols d'avions, tout en laissant percer ses attentes, ses déceptions, la monotonie de la vie et le sentiment d'abandon qui souvent prévaut.
Extrait du 19 mai 1916 : "Il fait un temps superbe et il est vraiment malheureux quand on voit comme aujourd'hui la nature en fête de voir la mort perpétuellement suspendue sur la tête des siens et sur la sienne propre et rien ne fait prévoir aucun changement ni pour maintenant ni pour plus tard, devons-nous donc vivre et mourir sans changement de situation, cela devient atroce".
Vivre sous l'occupation : César Manteau exerçait en 1914-1918 son ministère de curé à Le Thour, village au sud des Ardennes sur l'Aisne en bordure de la ligne de front. Il écrivit des carnets de guerre tenus au jour le jour sous l'occupation.
Renée Muller née en 1896 à Isse (Marne), morte à Reims en 1996, est la fille d'Aristide Muller, garde particulier au château de Vrilly situé près de Taissy, et d'Anna Redinger, tous deux Lorrains. Elle épousera en 1920 à Saint-Léonard Albert Hardy, militaire de carrière. Le château de Vrilly appartenait à la famille des négociants rémois Warnier.
André Ragot est né à Reims en 1892, décédé en 1981. Après des études à Reims à l'Ecole régionale des arts industriels, il est reçu en 1912 à l'Ecole nationale des arts décoratifs à Paris. En 1913 il effectue son service militaire en tant que sapeur-téléphoniste au 8e régiment du Génie au Mont Valérien. Démobilisé en avril 1919, il reprend ses études à Paris. Il obtient son diplôme d'architecte DPLG en 1923 et effectue sa carrière à Reims et Charleville. Il est un important architecte de la reconstruction de Reims dans l'entre-deux-guerres. Il est le gendre de Paul Dupuis et le cousin d'Eugène Auger.
Né le 31 août à Beauvais, employé de commerce dans cette ville, il est musicien brancardier au 51e Régiment d'infanterie de la 6e brigade de la 3e division du 2e corps d'armée. Il relate dans ses cahiers au jour le jour ses déplacements, qui le conduisent dans la Marne et dans la Meuse, et les évènements qui constituent son quotidien de soldat de 2e classe. Blessé le 28 juillet 1918 par un éclat d'obus, il est de retour dans son régiment le 5 novembre et remonte en ligne le 10 novembre, puis fera la campagne d'Allemagne jusqu'en janvier 1919.
Découvrez notre sélection d'ouvrages et de brochures en lien avec la guerre 1914-1918, conservés et consultables aux Archives de Reims pendant nos horaires d'ouverture : Voir la sélection
Les années 1914 à 1918 à Reims explorées et expliquées à l'aide de textes et d'images de documents provenant des Archives municipales de Reims (fonds…
Écrire tous les jours ou presque : on n'a jamais tant écrit ... Dire que tout va bien, pour ne pas faire rentrer l'horreur dans les foyers, pour ne pas affoler…
Plusieurs expositions peuvent être mises à disposition à titre gracieux.
Archives municipales et communautaires de Reims
6 rue Robert Fulton, 51100 Reims
Ouverture au public du lundi au vendredi de 09h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h. | Fermetures annuelles : congés de fin d'année et mi-août (deux semaines).
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Dernière mise à jour : 24 octobre 2022