Le procès de Galilée
Suite à la parution du Dialogo, Galilée est convoqué à Rome, devant le tribunal de l’Inquisition. Il a 69 ans, et est en très mauvaise santé. La plupart de ses soutiens sont décédés, et ses amis se méfient de la colère du pape.
A défaut de pouvoir l’attaquer sur ses théories scientifiques, qui ont été confirmées par la plupart des savants de l’époque, on lui reproche d’avoir publié un livre défendant la théorie de l’héliocentrisme, malgré l’interdit de 1616.
Tout au long du procès, Galilée essaie de démontrer que ses théories ne sont pas incompatibles avec l’interprétation des Saintes Ecritures, le combat de toute sa vie.
Mais la santé du vieil homme se déteriore très vite. Conscient qu'il ne pourra gagner ce combat, il décide d’abjurer le 22 juin 1633. Il est condamné à la prison à vie, peine immédiatement commuée en résidence à vie par Urbain VIII.
Devenu aveugle, Galilée s'éteint dans sa maison d'Arcetri, près de Florence, le 8 janvier 1642.
URBAIN VIII (1568-1644)
Se liant d'amitié avec Galilée, le cardinal Maffeo Barberini le soutient et l'encourage dans ses découvertes.
En 1623, devenu pape sous le nom d'Urbain VIII, il ne parvient pas à défendre Galilée face aux partisans de l'Eglise.
" Moi, Galileo Galilei, fils de feu Vincenzo Galilei de Florence, âgée de soixante-dix ans. [...] Attendu que ce Saint-Office m’avait intimé juridiquement l’ordre d’abandonner la fausse opinion selon laquelle le Soleil est au centre du monde et immobile tandis que la Terre n’est pas le centre du monde et mobile, [...] je viens d’un coeur sincère et d’une foi non feinte abjurer, maudire et détester les susdites erreurs et hérésies. [...] Moi, Galileo Galilei, j’ai abjuré comme ci-dessus et signé de ma main."
Dernière mise à jour : 17 juillet 2024