De prime abord, il y a la succession des jours… et des nuits, puis celle des saisons. En permettant d’appréhender la durée entre deux événements, le Soleil et la Lune ont ainsi régi la vie des communautés primitives. Leurs cycles se sont imposés comme des témoins naturels et universels du temps qui s’écoule. Les phases de la Lune, dont les premières représentations ont plusieurs millénaires, fournissent des repères temporels réguliers, immuables, aisément identifiables. De nombreuses civilisations les ont utilisées dans l’élaboration d’un système pour comptabiliser le temps.

Au IIIe millénaire av. J.-C., les peuples de Mésopotamie avaient adopté un calendrier lunaire de douze mois de 29 ou 30 jours. L’observation du premier croissant après la Nouvelle Lune marquait le début du mois. De tels calendriers sont encore utilisés aujourd’hui comme, par exemple, dans la religion musulmane. Le calendrier traditionnel chinois est, lui aussi, resté lunaire mais intègre des mois intercalaires pour éviter la dérive des saisons.

Dernière mise à jour : 26 juillet 2024

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