Le mouvement circulaire des aiguilles a contraint peu à peu le temps solaire. La révolution du comptage du temps par les horloges débute au XIIIe siècle,
conférant à des artisans à la technique terrestre le pouvoir de rythmer les sociétés humaines. Mais au-delà, on assiste à la conception d’un nouvel ordre du monde céleste. Copernic admet le mouvement de rotation et de révolution de la Terre autour du Soleil. Galilée, considérant le temps comme une grandeur quantifiable, l’utilise pour ordonner ses expériences et les relier mathématiquement. Le temps devient mesure du mouvement, de la chute libre des objets à la trajectoire des planètes.

A partir des observations réalisées par Tycho Brahé, Kepler constate que les planètes n’ont pas une orbite circulaire, mais elliptique, et que leur vitesse
change en fonction de leur position sur leur trajectoire. Il parvient ainsi à expliquer l'inégalité des durées des saisons. Dans le même temps, Galilée pointe une lunette vers le ciel. Il observe des montagnes à la surface de la Lune, des taches sur le Soleil et des satellites autour de Jupiter… Alors que les modèles dogmatiques d’Aristote et de Ptolémée s’effondrent, le ciel, encore peuplé de nombreux mythes, perd de sa perfection et de sa magie.

Dernière mise à jour : 26 juillet 2024

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